Recueil de poésie.

La caste des Chevaliers:

"La guilde est sa vie,
Bâtie sur l'honneur,
Un serment qui le lie.
Il doit être sans peur.

Par monts et par vaux,
Ce compagnon fidèle,
Combattra tous les maux
Sans s'ériger de stèle.

Défenseur de l'honneur
De notre Confrérie.
Chevalier de coeur,
Protecteur de la vie"

La caste des Assassins :

"Eléments de l'Ombre,
Incroyables chasseurs,
Des Assassins Sombres
Qui inspirent la peur.

Traquant leur victime,
Jouant avec la vie
De ceux, qui des cimes,
Frappent et puis s'enfuient.

Protégeant les faibles,
Massacrant les tueurs,
Qui menace la plèbe,
Veillant avec coeur.

Ainsi, la Confrérie,
Avec ses Assassins,
Considère la vie
Comme le plus beau des biens."

La caste des guides spirituels:

"Piliers de la connaissance
De notre belle Confrérie,
Guides de l'âme en errance
Gardiens d'une puissance infinie.

Caste de nombre esprits rusés,
Diplomate, comme il se doit.
Ne se laissant pas abuser,
Par les Démons sans foi ni loi.

Les guides de la Confrérie
se sont voués à cette Voie
Devenir servants de la Vie,
Tel a été leur juste choix;

Guidant la part spirituelle,
Hors des atteintes du Malin,
Portant haut ce message du Ciel:
"Creih refleurira demain"."

Face...

"Face aux démons sortis de terre,
La Confrérie ne tremble pas.
Face à leurs gueules délétères,
Jamais son âme ne faillira.

Ses enfants sont encore faibles,
Mais elle sait qu'ils grandiront.
Ce ne sera plus d'un regard blême,
Qu'ils porteront, haut, son blason.

Viendra un jour que je sens proche,
Où tous les démons périront
Et où elle verra tous ces lâches,
Implorer clémence et pardon."

La mélancolie du Guerrier:

"Le vent souffle sur Sarosa
Et doucement tombe la pluie,
Comme si ce monde n'échappait pas
A une certaine mélancolie.

Mélancolie qui prend au coeur,
Comme si le temps s'arrêtait.
Las d'avoir la mort comme soeur,
Le guerrier aspire à la paix.

La lame se change en plume
Et le bouclier en papier.
Son esprit n'est plus que brûme
Mais il est enfin appaisé..."

Farfadets, Nymphes et Korrigans:

"Farfadets, Nymphes et Korrigans
Peuplent les landes embrûmées.
Voyageur entends tu leurs chants,
Vieux de toute l'éternité?

Vesperae, terre du rêveur,
Est leur territoire enchanté.
Aucune place pour l'horreur,
Seul le bonheur peut exister.

Ces être invisibles et charmants,
Si toi tu ne peux pas les voir,
Peuplent les rêves des enfants
Dès qu'ils ferment les yeux le soir.

Les ménestrels sont souvent
Des enfants qui n'ont pas grandis,
Farfadets, Nymphes et Korrigans
Sont habitants de leur folie..."

Voici un poème inspiré par cette phrase de Strygaldwir: ‘‘Belles sont les étoiles dans le ciel mais plus encore sont celles qui brillent sur la terre, éclairant de leur lumière les êtres solitaires’’

Les étoiles sur la terre.

"Les étoiles dans le ciel sont si belle,
Mais les plus belles sont toutes ici bas.
M'éclairant d'une lumière telle
Qu'alors qu'il fait jour je les vois
Je peux les voir même sans fenêtre,
Même sous une masse d'ennemis!
Moi, le plus solitaire des êtres,
J'ai une lumière éclairant mes nuits...
Merci à vous tous mes chers Confrères,
Vous qui êtes, pour moi, ces étoiles,
Vous qui réchauffez mon âme amère,
Votre absence seule peux me faire mal..."

Mort sous la lune.

"La lune est dans le ciel,
Cachée par les nuages.
Le monde est sombre tel
Un esprit emplit de rage.

Tout doucement alors
Vient à tomber la pluie,
Comme de petite gouttes d'or,
Et m'engloutit, l'oubli.

Par cette sombre nuit,
Un homme m'a tué.
J'étais sur le parvis
D'une église, j'ai prié.

La lune est dans le ciel,
Les nuages la laisse voir,
Je ne voyais plus qu'elle
Quand j'ai sombré dans le noir..."

Il fait beau et le soleil brille...

"Il fais beau et le soleil brille
Les oiseaux commence à danser
Au loin j'apperçois une fille
Qui se met à rire et chanter

Une chanson aussi légère
Que le vent qui passe par là
Au diable malheurs et mégères
Je veux juste être... près de toi!

Dis moi ton nom jolie dame
Tu sembles respirer la joie
Je ne veux pas troubler ton âme
Je le garderai juste pour moi

Comme un talisman protecteur
Eloignant la triste saison
J'en oublierai jusqu'à la peur
Et je chanterai... Cette chanson!"

Par une sombre nuit d'hivers...

"Par une sombre nuit d'hivers
La neige tombe, tristes larmes.
Recouvrant un monde en guerre,
Elle fait taire le fracas des armes.

Un poète, près d'un arbre,
Regarde tomber les flocons.
Il tient sa plume et son sabre.
A quoi ce dernier est il bon?

La neige recouvre le monde
Et nul ne voit le sang versé.
Mais de la plume, la faconde
Atteindra l'immortalité."

Rire et larmes.

"Un arc chante, une flèche vole,
L'oeil de l'archer pétille de joie.
On loue son adresse. Liesses folles.
Qui regarde celui qui gît là?

Pauvre homme à l'âme innocente.
Pour lui l'aube ne se levera pas.
Il n'était qu'une cible mouvante
Sous les yeux du Prince, fier et droit.

Il n'y a guère que les poètes
Qui prennent la peine de pleurer.
La cour, la foule sont à la fête
Qui veut voir les larmes couler?"

Valandra.

"Valandra, douce et fine.
Rien qu'un masque qui cache
Cette douleur intime.
Le sang qui coule et qui tâche.

Tombant telles des larmes,
Perles dans la nuit noire,
Ton coeur et ton âme.
Sans personne pour le voir.

Tu souffre depuis toujours,
Pauvre petite fille,
Bientôt tu connaîtra l'amour
Au sein de la Confrérie..."

Héroïne.

"Combien les hommes ne donneraient ils pas
Pour juste un peu de rêve, un peu d'espoir,
Juste une trêve loin de cette vie noire
Hors du temps et de sa loi?

Ils voudraient pouvoir contrôler ces songes
Comme on rêve manipuler la foudre.
Pensant guérir d'un mal qui les ronge
Par un Ersatz: du rêve en poudre..."

Heaven and Smile.

"Il y a des sourires
Qui refont le monde.
Il y a des soupirs
Qui au bout du compte...

...Deviennent des rires
Qui chassent les heures sombres.

Il y a des sourires
Qui avaleraient le monde
Mais seules les larmes
Peuvent laver les tombes...

...Purifier les âmes

Avant qu'elles ne montent
remercier le ciel
Pour le sourire de celle
Qui a refait le monde...

...Au bout du compte."

Gouttes de pluie.

"Tout doucement, tombe la pluie.
Elle coule sur ta peau pendant que tu souris.
Tout doucement, tonne l'orage.
Même lui devant toi préfère calmer sa rage.

On pourrait me traîner plus bas que terre
Ton souvenir rendrait joyeux l'Enfer
On pourrait m'élever au Paradis
Mais sans toi ce serait d'un vide infini.

Le seul bonheur que je veux avoir
C'est me serrer contre toi dans le noir,
Ecouter ton coeur battre à l'unisson
Des gouttes de pluie un jour de mousson."

Pays de brûme...

"C'est comme dans un rêve
Fragment d'immortalité
Le vent frappant la grève
Et la mer les rochers
Tandis que le soleil
Laisse place à la brume
Et que ces merveilles
Jusqu'à la prochaine lune
Disparaissent à la vue
Des hommes, des mortels
qui ont bien souvent lu
les légendes éternelles
de la terre d'Avalon
Des fées et des elfes
Des magiciens qui lorgnent
Les quatres feuilles du trèfle
Et la magie des chansons..."

Aserus

"C'est entre ses étroites ruelles
Que les rumeurs ne cessent de s'amplifier
Pour donner naissance à des histoires si belles
Que nul ne peut jamais les ignorer.

Légendes éternelles à propos de rien
Qui deviennent dans les mains de quelques ménestrels,
Rumeurs de brigands et de jolie putains,
Histoires de chevaliers et de belle damoiselles.

Aserus, cité aux milles splendeurs,
Même s'il faut ôter la boue pour les admirer,
Là où elles naissent plus vite qu'elles ne meurent
Ces légendes de boues et ces rumeurs dorées..."

Les fées de la Jordanne.

Qui donc n'a jamais vu les fées
Qui peuplent le cours de la Jordanne?
Créatures d'éternité...
Tout comme les fadettes et les korriganes
Qui abondent en nos sentiers...

Leur vie n'est qu'une suite de fêtes,
Arc en ciel aux couleurs si jolies
Que c'est des rêves plein la tête
Qu'elles vont se coucher dans le lit,
Etincellant au matin, de la Jordanne.

» Poésie de la Confrérie.