Après avoir traversé des contrées lointaines, parcourant villages, villes et pays entiers à travers le monde, c'est au détour d'une taverne banale d'un village niché dans les montagnes que Kalàs aperçut un vieux panneau de bois recouvert d'une mousse verte et luisante, laquelle avait semble t'il rongé et recouvert l'ancienne pancarte d'indication destinés aux voyageurs. D'une curiosité naturelle il s'approcha et lu "La Confrérie de Creih" ... Un ouragan de souvenirs heureux, d'images de ses anciens coéquipiers le transporta et le transcenda, tel un flashback de ses 5 ou 6 belles années passées au château résumées en quelques secondes.
En découvrant un peu plus la pancarte, il se rendit compte que le château n'était qu'à qu'une centaine de kilomètres de sa position actuelle, pour un voyageur aguerri comme il était devenu ce n'était qu'un petit périple de plus. Il rassembla ses quelques affaires et prit immédiatement la route.
Au détroit d'un pic de montagne, une vision fabuleuse s'offrit a lui : un panorama sur le château et le gigantissime patrimoine, lesquels faisaient la fierté et démontraient la puissance de son ancienne guilde :
"Cela fait déjà une bonne année que j'ai quitté le château et ses fabuleux paysages, tout a tellement changé et pourtant ils me semblent si familiers.. C'est comme si je n'étais jamais parti, quelle nostalgie... Je devrais me presser d'arriver au château avant la tombée de la nuit, je suis chargé comme une mule et je n'ai aucune envie de coucher dehors.. Encore un petit effort."
C'est a la tombée de la nuit qu'il aperçut les torches enflammées de la façade de la taverne, la vue de ces flammes flamboyantes l'emplit de joie et de ferveur, ces flammes embrasaient son cœur . Il était vêtu d'une longue cape sombre, d'une capuche et d'un grand sac de lin brodé a la main. Ce sac en apparence très abimé portait une inscription : "Kalas - LaConfrerie". Il poussa ensuite le pas de la porte de la taverne, il n'y vit que quelques personnes de dos, dont le propriétaire de la taverne au fond de la salle, qui discutaient bières a la main.
Il déposa son grand sac avec fracas, exténué par son dernier voyage. Des parchemins et autres livres aussi épais qu'un tronc d'arbre s'en échappèrent.. Il s'assit aussitôt et soupira.
Le Tavernier s'approcha de lui, il l'avait bien reconnu, ses cheveux rouges flamboyants et ce sourire malicieux: c'était Gabriev. A l'approche de ce dernier, il ôta sa capuche, laissa découvrir sa barbe et ses long cheveux bruns et le fixa droit dans les yeux en souriant..
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Coucou Invité.